Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100%

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Jacob Black
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Sujet: Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100% Ven 17 Sep - 20:49

BLACK JACOB EPHRAÏM [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] • Âge réel : 27 ans • Âge physique : La vingtaine. • Origine : Quileute • Race : Modificateur • Pouvoirs : Se transforme en Loup • Avatar : Taylor Lautner • Histoire : ( 20 lignes minimum ) Cette histoire est complètement dingue. Aussi fantastique est-elle, cela aurait pu être un vrai conte de fées. Mais au goût de Jacob, c'est plus un livre des horreurs. Un film de mauvais goût où son rôle n'est pas des plus faciles à tenir. Si on lui avait donné le choix de la prendre cependant, aurait-il vraiment refusé ? - Tu as toujours fait partie de ma famille, objecta-t-elle. - Ta réponse est bête, marmonnai-je. - Propose-m'en une intelligente. - Que penses-tu de : « Jacob, ta souffrance me réjouit » ? Elle tressaillit. - Tu préfèrerais ça ? souffla-t-elle. - Ce serait plus simple. Je m'y vautrerais. Je gérerais. [ Révélation, Livre 2 : Jacob, Chapitre 15, p.311 ] Il y a une vingtaine d'années de ça... La Push. Coin perdu dans la nature sauvage de Forks, état de Washington, USA. Territoir Quileute, une réserve indienne, amérindienne pour être précis. C'est là, dans une maison bien trop étroite pour le foyer qu'elle abritait, que Jacob Ephraim Black commença plus ou moins sa vie. A ses côtés, Billy Black, digne et fier comme toujours, flashant son sourire bienveillant... son père. Il y eut aussi cette femme, belle et resplendissante, Sarah Black... sa mère. Ah ! Si seulement il pouvait revenir dans le temps et profiter de sa présence un peu plus. Quelque part, il se demande ce qu'il se serait passé si Sarah Black n'avait jamais mourut avant son mari... Puis, allant par deux, hautes comme trois pommes, il y avait également Rebecca et Rachel Black. Deux jumelles... mais surtout ses sœurs aînées. Voilà à quoi ressemblait le foyer des Blacks à l'époque, bien remplit. Et Jacob n'était qu'un maillon de plus dans cette chaîne. Un bébé promit à peut-être de grandes choses. Peut-être même que Billy se doutait déjà des épreuves par lesquelles son fils allait devoir passer. Toutefois, peu importe combien son imagination était grande, celle-ci ne serait probablement pas allée aussi loin que le futur ira... Personne ne pouvait imaginer ça. Peut-être qu'au fond, Jacob aurait pu bien s'en garder. Mais si on lui posait une question aujourd'hui, il n'aurait qu'un seul regret : ne pas avoir pu la retenir. Qui ? Il va falloir continuer et attendre un peu pour le savoir... Vivre à La Push, c'était fréquenter les mêmes gens et surtout, sa famille. Au quotidien. Seule exception à cette règle, Charlie Swan, un homme à uniforme, comme on dit, mais aussi l'ami du père de Jacob qui passait pas mal de temps avec celui-ci. Oh, pour le jeune garçon que Jacob devenait au fil des ans, Charlie n'était qu'un type bien sympathique que son père appréciait fortement on dirait. Lui, il passait plus de temps déjà à cette époque avec Isabella Swan, ou Bella, la fille du policier qui rendait visite à son père. Inévitablement, ils se rencontraient, mais à cet âge-la, ça n'allait guère plus loin que du blabla et des jeux d'enfants. Ils ne se virent que quelques fois, uniquement jeunes, mais elle resta tout de même dans un coin de la mémoire du jeune Black. Sans qu'il y pense réellement pour autant. Ce n'était qu'un enfant, certes, qui allait très vite apprendre à être responsable, mais un enfant. Dont les préoccupations premières n'étaient pas toujours les nouvelles et occasionnelles connaissances qu'il se faisait, bien qu'il accueillait la présence de la jeune fille avec une joie emprunte déjà de sa personnalité. Nous avions grandit entre temps... (Jacob's POV) Du temps a passé sous les ponts depuis la petite enfance. Il passa quelques années sans que je n'entende parler de Bella Swan, je n'y pensais pas vraiment. C'étaient des histoires d'enfants ça et je ne pensais pas la revoir avant un bon bout de temps, donc ma mémoire se concentrait plus sur mes devoirs quotidiens. J'avais grandit avec Billy, dont je m'occupais. Mon aide consistait surtout à lui simplifier la vie avec son fauteuil roulant, ce n'était pas toujours facile pour lui donc le grand bonhomme que j'étais devenu ne pouvait que se rendre utile. D'ailleurs, cela faisait quelques temps que je devais m'occuper de la maison et aider mon père. Je m'explique. Mes chères sœurs, Rebecca et Rachel, sont parties. L'une s'étant marié et habitant Hawaï (rien que ça oui), elle ne peut donc que rarement venir nous voir - pour ne pas dire en fait pas du tout puisqu'on attend encore. Quant à l'autre, elle poursuit des études dans une autre ville, dans une université... qui n'est pas si loin par ailleurs, mais bon, elle ne pouvait visiblement pas nous rendre visite depuis. Enfin, ma mère, Sarah Black n'était plus. Elle était morte, il y avait déjà un bon bout de temps à cette époque. La douleur s'était refermée depuis chez la famille. Ma vie se tenait donc à Billy, La Push, Embry et Quil (mes amis les plus proches), mes autres amis et la mécanique. Ne parlons pas des cours, je n'y tiens vraiment pas ! Moi et l'école ne faisions pas bon ménage et si ce n'était pas un passage obligatoire, probablement que j'ignorerais ce que c'est, ou de vouloir le savoir plus exactement. Mais bon, les anciens allaient râler si je n'y passais, déjà que quand ma sœur avait refusé une bourse pour une université, ce fut la crise, alors le fils Black qui fait l'école buissonnière, même pas encore à l'université... Mais bon, ce train de vie m'allait parfaitement comme ça. De temps à autres, Harry Clearwater et Charlie Swan venaient pour égayer mon père un peu et les braillements à propos d'un match n'en finissaient pas de la soirée. C'était une vie tout à fait ordinaire. Je m'y faisais. Ne demandais pas de changements particuliers. M'enfin, je ne suis ni ma madame météo, ni madame Irma alors... Ce fut un jour comme ça... Bella revint. J'étais curieux pour tout dire. Billy me parla d'elle un peu et je me souvenais effectivement d'une fille avec qui venait Charlie, d'à peu près mon âge, à peine plus âgée. Nous avions partagé quelques moments enfantins... C'était sympa comme idée au début, simplement sympa. Et aussi une vraie libération puisque Charlie acheta la Chevrolet à mon père, me sauvant du calvaire qu'aurait été pour moi de la conduire. Je l'avais certes bidouillée, mais je me voyais mal en faire plus. Sûrement que Charlie s'en doutait, futé comme il était. Il ne restait plus qu'à espérer que la nouvelle (re)venue n'en penserait pas autant que moi à son sujet. C'était un jour vraiment ordinaire quand je me rendis chez les Swans. Je ne savais visiblement pas à quoi m'attendre et quand je la revis... Ai-je su cacher un 'étonnement' ? Non ce n'est pas le mot. Mince, je sais pas comment dire mais il se passa quelque chose en tout cas. Elle était... belle, vraiment. Il y a-t-il vraiment des mots pour décrire ça, bordel ? Pas que la Bella de mes souvenirs n'était pas mignonne, mais justement, elle était mignonne, comme une enfant, point barre. En face de moi ce n'était plus la gamine de mes souvenirs flous. Cela... C'était le début de ma galère ! On passa très peu de temps ensemble tout d'abord - mais ça suffit à ce que je m'attache à elle, crétin que je suis, fallait que ce soit elle mais je peux y faire quoi hein ? Nous ne fréquentions pas le même lycée pour commencer, ce qui réduisait la perspective d'heures à se voir. Les rares fois où l'on se voyait, je lui parlais des histoires Quileutes ou faisais passer un message de la part de Billy. Je ne compris qu'après pourquoi d'ailleurs on devait l'éloigner des Cullens. J'étais pas forcément fier ni joyeux de me rendre au bal là, pour lui délivrer le message mais... on avait su me convaincre. Non, je n'ai pas honte ! Ça a valu le coup, puis Billy savait ce qu'il faisait. Si j'avais su qui étaient les Cullens à cette époque, j'aurais agi sans marchandage. Bref, reprenons... Je pensais que cette histoire s'arrêterait là, peu importe sa décision au sujet de son Edward. Je me trompais lourdement... Regarde, c'est ça que j'appelle « déraper » (Jacob's POV) Je continuais ma vie comme elle l'aurait dû avant que ma tête ne s'enfume avec une certaine fille. Je ne pouvais pas m'arrêter parce que Bella avait décider de faire sa vie avec un Cullen, le Edward. Un pincement, ça oui, ça m'en faisait un, et avec une grosse pince de mécano telle que je les connaissais ! Mais je pensais m'en remettre. Sûrement. Peut-être. Un jour. Était-ce si ridicule que ça de s'imaginer tranquille ? A La Push, j'avais cependant de quoi m'occuper. Mon atelier par exemple... Ou encore les comportements étranges. Comme par exemple Paul et Jared, accompagné du grand, ô si intouchable Sam Uley. Je ne le portais déjà pas dans mon cœur... et plus le temps passait et plus le mal aise s'installa. Il nous regardait, moi et mes amis. Au début, je haussais les épaules, les ignorais. Mais au fur-et-à-mesure, ça me tapa sur les nerfs... et ça me foutu les jetons pour le dire clairement. Il y avait quelque chose chez Sam... Je sais ce qu'on peu penser. Que je me faisais des films, surtout que nous semblions être les seuls, moi, Embry et Quil, a nous méfier de Sam. Mais dans l'essentiel, ma vie était affreusement banal mais ça m'évitait des souffrances. Mais fallait qu'elle ait ce loisir de me faire souffrir. Car disons-le, elle aime ma souffrance ! Bella avait disparu. Une battue avait été organisée pour la retrouver, c'était la panique totale et même La Push se réveilla. Les « Protecteurs » aux aguets, tss... Je m'étais dit qu'elle était peut-être partie avec son Edward sur un coup de tête mais bon, ce n'était pas la logique qui parlait. On la retrouva dans la nuit, grâce à Sam - d'accord, je devais à l'époque lui reconnaitre ça - avant de découvrir que les Cullen avaient décampé également. Et c'était tant mieux, selon Billy, qui ne cachait pas sa satisfaction face à l'évènement. Je pensais vaguement à elle... à son état. Cela expliquait sa soudaine disparition, elle avait dû déprimer ou vouloir vainement le rejoindre. Je l'imaginais assez bornée pour ça. Mais je n'en sus rien d'autre. Il passa quelques mois sans que rien ne bouge, comme si le départ des Cullens n'avaient finalement rien changé. Pour moi du moins. Seul Billy et quelques autres membres de la tribu semblaient délivrés sincèrement. Bizarre. Je ne les aimais pas forcément mais de là à en être libéré. Je me dis que ça devait être encore ce truc débile de territoire. Mince, pire que des animaux (je ne devrais pas la ramener maintenant, je sais). Alors que je me préparais à revivre une journée comme celle de la veille, je ne fis qu'entendre ce bruit de moteur familier, de ferraille, quelque chose roulant sur le sol. Je souris en reconnaissant le bruit que je n'avais pas entendu depuis longtemps, le bruit de la Chevrolet. Je sortis pour accueillir l'invitée inespérée. Je fus plus heureux même qu'il ne l'aurait fallu pour mes futures blessures, mais le Cullen n'était plus là, comment pourrais-je avoir mal encore ? (C'est dingue ce que les filles trouvent toujours des réponses à ces questions qui n'en demandent pas...) Je la prenais dans mes bras, mon sourire blanc de sortie, obligé de me baisser pour la cueillir du sol. Ce qu'elle remarqua puisqu'elle n'hésita pas à me le faire remarquer. C'est vrai que ces derniers temps, en plus d'avoir un appétit de fauve, je n'arrêtais pas de grandir. Mes muscles se développaient aussi mais j'étais trop maigre encore à mon goût. Mes bonnes joues d'antan avaient, dieu merci, disparues. Mes longs cheveux lâchés avaient besoin d'être taillés un peu vers la fin si je ne voulais pas qu'un jour prochain, ils ne touchent le sol ! C'est en partant de sa proposition de retapage de motos que tout commença. On passa des journées, des semaines à les retaper - enfin moi je bossais, elle fournissait et me tenait compagnie, à mon plus grand bonheur - et à parler. Quand les motos furent finies, on remplaçait le bricolage par des cours, pas très brillants pour Bella d'abord, de motos. Puis on alterna entre motos, hôpital - puisqu'elle adorait ça - , cours et randonnées. On se rapprocha énormément durant ces moments et elle ne pouvait pas m'en vouloir de toujours repousser les limites un peu plus loin. Je savais beaucoup de choses sur elle : qu'elle n'aimait pas parler d'Edward, qu'il ne fallait pas prononcer son prénom, que la musique l'agaçait depuis peu, qu'elle avait besoin de revivre, que d'une certaine façon elle avait besoin de moi, qu'elle tenait à moi... mais je savais aussi que ce n'était qu'en tant qu'ami. Je m'en fichais, je voulais juste passer du temps avec elle, qu'elle soit heureuse et peut-être... ça évoluerait. J'attendrais, me disais-je, confiant. Je fus vraiment heureux, tellement heureux. Grâce à elle. Je lui promis alors, un soir, en rentrant d'un cinéma - catastrophique au passage, Bella je t'en prie, pour notre amitié, revois tes goûts cinématographiques - que jamais je ne lui ferais du mal... Ha ! Si j'avais su ce qu'il m'attendait en rentrant chez moi, j'aurais peut-être ravalé mes paroles. Franchissant le pas de la porte de chez moi, j'étais soi-disant fiévreux selon Bella, je me sentais physiquement bien. Mais ... quelque chose clochait. Je me sentais... bizarre. Billy ne manqua pas de me le faire remarquer et il n'en fut pas plus pour que j'explose. Tous mes membres me faisaient mal... Une énergie que je ne comprenais pas tentait de se libérer de moi, me déchirant au passage. C'était une morsure dont les bords de la cicatrices brulaient vivement, comme un venin qui se propageait dans chaque parcelle de mon corps, le déchirant à l'infini, comme si j'allais devenir miettes. Je n'ai rien comprit. Des voix remplissaient ma tête progressivement, comme si elles avaient attendues que j'en arrive à ce stade, que je sois capable de les entendre. Que m'arrivait-il ? Je devenais fou ? Était-ce la mort pour avoir été trop heureux ? Si seulement ça n'avait été que la mononucléose que Billy inventa à ma 'meilleure amie' pour cacher ma transformation... Ma mutation... en loup. Je mis quelques temps à me remettre. J'appris progressivement à dompter tout cela. Bella appela plusieurs fois sans que je réponde à ses appels, qu'une seule fois je décrochais en fait. J'étais la plupart du temps vraiment absent, en patrouille avec la meute... de Sam. Cependant, je ne souhaitais pas la rappeler. Par envie qu'elle se tienne loin de moi, par rancœur et amertume. Mince ! Elle savait que son Don Juan de Cullen était un vampire ! Et quand bien même, elle est restée avec lui... Le pire est bel et bien qu'elle le savait. Je ne pouvais m'empêcher de lui en vouloir quelque part, même si... elle me manquait. Affreusement. Un jour, elle ne fit que débarquer chez Billy, me confrontant. J'étais avec les autres et ce n'était vraiment pas le moment de me faire une scène. Les autres ne l'appréciaient pas vraiment, faute de goût : ses vampires tant aimés. En la voyant, je crus vraiment que j'allais exploser à plusieurs reprise, moi qui pensais pouvoir me contrôler si c'était elle. Mais la situation me mettait hors de moi. Je n'étais pas décidé à lui dire quoique ce soit, j'en avais pas le droit de toutes les façons. Comme être avec elle. Mais elle trouva les mots qui écaillèrent ma carapace de fermeté : ma promesse de ne jamais la laisser, de ne jamais la blesser. Je l'avais brisée, à la voir comme ça, en pleurs. Sur le coup, je tentais de lui faire renoncer à ma présence mais, je m'en voulais déjà. Le soir-même, je culpabilisais et décidais de faire un détour non permit. J'allais de nuit, chez elle, perché à un arbre - drôle de maître corbeau que je faisais ! Je lui avais simplement demandé de se souvenir des contes Quileutes, des autres parties que celles sur ses précieux buveurs de sang. La meute devait savoir déjà où j'étais, ce que je faisais et les représailles se feraient entendre une fois que je serais transformé... mais je devais tenir ma promesse. Il fallait que Bella devine ce que j'étais devenu. J'attendais plus son appel que sa venue : elle tenait sûrement pas à être amie avec un monstre. Je m'attendais aussi à ce qu'elle prenne plus de temps mais une journée seulement passa lorsque Billy me dit que Bella m'attendait à la plage. Je ne savais que penser. Au début, en arrivant et débutant notre conversation, je me disais que j'aurais préféré un appel si c'était pour qu'on se dispute. Mais malentendus passés, j'étais que trop soulagé qu'elle nous accepte, nous, la meute... qu'elle m'accepte moi, tel que j'étais et serais désormais. Bella savait, la meute avait fini par accepter - après une bagarre avec l'impossible-à-garder-au-calme-plus-d'un-jour, j'ai nommé Paul - la sangsue n'était pas là, seuls les vampires rôdant alentours nous posaient un problème. Mais je ne savais pas qu'encore une fois, j'étais dans l'erreur. D'autres problèmes seraient à venir. Bien évidemment, la vie de Jacob E. Black ne peut-être tranquille, surtout quand elle reprend la voie d'une routine plaisante. Non ! • Caractère : ( 8 lignes ) L'endroit ressemblait à n'importe quel autre coin de la péninsule, et Jacob donnait à la balade une atmosphère très différente. Il sifflotait joyeusement, balançait les bras, se déplaçait sans difficulté à travers les sous-bois enchevêtrés. Grâce à ce soleil ambulant, les ombres paraissaient moins noires que d'habitude. [ Tentation, Chapitre 8, p.208 ] Ce qui a toujours défini Jacob, c'est sa bonne humeur. C'est une chose qu'on remarque très facilement, l'Indien n'affectant pas particulièrement à cacher ses émotions la plupart du temps, quelles qu'elles soient. Jacob est vivant. Il est très souvent souriant et accueillant. Il fait toujours quelque chose, à toujours un sujet de conversation, trouve un moyen de s'amuser en s'occupant et de rendre les choses moins tristes et sombres. Oui, l'expression est parfaite : un vrai soleil. Et comme il se le doit, ce soleil éblouit sur son passage. Je m'explique. Non seulement est-il toujours d'humeur bonne, mais en plus il arrive à en faire partager les autres, comme un virus contagieux chaleureusement accueillie. Quand on ait dans les bonnes personnes de Jacob, et que l'on passe son temps avec lui, il est très difficile de ne pas se sentir apaisé et embarqué par sa joie naturelle. Ce n'est pas quelqu'un qui se laisse démonter facilement. Nom d'une pipe ! Comment supportaient-ils de vivre sous le même toit que lui ? Dommage qu'il soit incapable de lire l'esprit de Bella. Celle-ci en serait tellement agacée qu'elle se laisserait de lui et le quitterait. Il gloussa. Aussitôt, Bella se tourna vers lui, et la bonne humeur qu'elle vit sur ses traits lui tira un petit sourire. Apparemment, c'était plutôt rare chez lui, ces derniers temps. - J'ai loupé quelque chose de drôle ? lança-t-elle. - Jacob, répondit-il. - Jake est un vrai bout-en-train, reconnut-elle en m'adressant à mon tour un sourire las. Super ! Voilà que j'étais le fou du roi, maintenant. [ Révélation, Livre 2 : Jacob, Chapitre 13, p.263 ] Autant sa bonne humeur peut-elle conquérir n'importe qui, comme son pire ennemi, ses blagues ne manquent non plus. Sarcastique, espiègle, toujours prêt à répondre, jouer, blagueur, bref ! Jacob réunit en lui plein de choses qu'un comique connu pourrait lui envier. C'est cependant tout à fait naturel et parfois malgré lui. Il se retrouve souvent à blaguer d'une situation difficile, qui lui serait même douloureuse. Ce n'est pas tellement son genre de se plaindre et se désoler sur son sort ouvertement. Non, il utilisera les sarcasmes et de l'ironie. C'est peut-être aussi un aspect de sa détermination. Peu importe combien sa transformation en loup l'a changé, Jacob n'a pas vraiment changé de son côté et ses sarcasmes le prouvent. Ses disputes également, ses chamailleries avec les autres, son sourire qu'il affiche automatiquement. C'est vraiment un peu malgré lui qu'il est comme ça, ne contrôlant pas forcément. Il se passerait bien de se faire passer pour le « fou du roi ». Mais ses inspirations soudaines lui servent beaucoup pour embêter son monde. Ses blagues sur les blondes ne manquent pas, donc mieux vaut pas le laisser dans une pièce avec Rosalie, elle finirait par lui sauter à la gorge. Mais il ne faut pas s'en tenir à cette image sympathique. Jacob n'est pas toujours comme ça. Autant peut-il être indifférent, le garçon est surtout borné. Bien campé sur ses positions, il est une vraie mule. Là aussi, sa détermination perce. Assez obsessionnel, quand il commence quelque chose, il reste vraiment à fond dessus, pour le peu que ça l'intéresse, et n'en finira que lorsque son travail sera achevé. C'est un point commun avec Bella, sauf que dans son cas elle, c'est tout son chemin de vie qui est comme ça. Jacob revient sur les choses parfois quand même, malgré son entêtement sans bornes. Que fait-on de sa colère ? Jacob ne m'écoutait pas, cependant. Il respirait lentement et profondément pour tenter de se calmer. Il était si furieux que ses mains tremblaient. [...] Soudain, il colla son visage à un centimètre du mien, les yeux incendiés par la fureur. - D'exister ! siffla-t-il. A cet instant, Edward s'exprima, ce qui me surprit, vu que je ne ressentais nulle peur. « Tais-toi, Bella. Ne le pousse pas à bout. » [ Tentation, Chapitre 11, p. 277 et 279 ] Comme tous les modificateurs, Jacob n'est pas un personnage à mettre impunément en colère. Cela semble très difficile quand on connait la personne joyeuse qu'il est, et pourtant... La rage le ferait changer radicalement. Certains thèmes sont sensibles et basculer dans la colère devient vite une épreuve de sagesse mais également de contrôle de soi. Ce qui n'est pas aussi facile qu'il l'aurait apprécié, cette énergie étant plus difficile à dompter que celle qu'on a après un petit échauffement de réveil. Le pire serait bien son avantage par rapport aux autres loups. Jacob à la capacité de se transformer en très peu de temps, plus rapidement que tous les autres. Même Sam selon certains. Cela vient sûrement de ses gênes de loup puisqu'il a au moins deux branches de sa famille portant le gêne. Alors imaginez un débordement et en une seconde qu'il soit un loup gigantesque. Mais il s'en tient à La Push le plus souvent, fréquente rarement d'autres personnes étrangères à son secret ou à Forks et sait parfaitement se retenir, éviter le pire. Ce qui laisse imaginer une certaine maturité chez le jeune homme. Maturité qui fut travaillée par les années à s'occuper de Charlie, de la maison et de lui-même. Sans compter le babysitting de Bella, qui s'avère un exercice fort en émotion à chaque fois. Blagues à part, sa mutation l'amena à être encore plus responsable encore. Que dire d'autre du fils Black ? Sûrement qu'il est très loyal. A prendre en exemple le fait que les années passées ne l'empêchent pas de vouloir retrouver Bella. Il a bien du mal parfois à tenir ses promesses, maladroit et dans une délicate situation qu'il est, mais il fait tout pour faire au mieux. Quand le Quileute tient à quelqu'un, il serait capable de beaucoup pour cette personne. Il est difficilement imaginable qu'il puisse faire du mal à quelqu'un sans que ce soit pour un bien - oublions l'existence d'Edward cinq minutes dans cet exemple. Jake est plutôt gentil, attentionné, observateur, attentif, il peut débarrasser quelqu'un d'un poids. Il n'est pas un personnage gênant ou embêtant, non. Mais pour ce qui est de la loyauté, c'est un trait de caractère qu'il attribuerait à toute la meute et la plupart des Quileutes. Il ne se souvient pas qu'on ne l'ai jamais trahi réellement. Pas au grand sens du terme. Encore une chose sur Jacob, on ne peut pas vraiment dire que ce soit un personnage qui manque vraiment d'assurance. Sur certains points, il se retrouvera peut-être troublé mais il semble toujours sûr de lui, même dans l'erreur. Confiant et ce d'abord en lui-même, il se fiche de se tromper, il croit vraiment en ses convictions et décisions pensant que ce sont les bonnes. Solitaire, il ne demande pas vraiment de soutient mais l'accepte - bon parfois difficilement, dans certains cas. Ce qui justifiera en partie son entêtement. Quand il fait quelque chose, ce n'est que très rarement à moitié. C'est ce qui fait également de lui quelqu'un de remarquable. S'en faire un allié ne peut-être qu'une bonne chose puisqu'il ne se laissera jamais être une charge. • Physique : ( 8 lignes ) « - Quoi ? demanda-t-il à demi embarrassé. - Rien. Sauf que je viens juste de m'en rendre compte... Sais-tu que tu es plutôt beau ? [...] - Tu as reçu un sacré coup sur la caboche, dis-moi ! - Je ne plaisante pas. - Ah... ben, euh, merci alors. » [ Tentation ] Jacob Black. En le voyant, certaines pourraient penser pareil, « plutôt beau ». C'est vrai qu'à le voir... La première chose vraiment saisissante est sa taille. Pour blaguer on dirait qu'il fait deux mètres, mais c'est bel et bien le cas à quelques centimètres près. En plus de ça, le jeune homme est plutôt fin - il se plaignait d'ailleurs, disant qu'il était maigre - cependant, cela n'est pas incompatible avec une vraie carrure. Masculin, le Quileute arbore un corps parfaitement musclé, sans excès qui se cachent derrière une peau mat, belle et bronzée. Les années ont payé et sa transformation en loup força son corps à se tailler à l'envergure de la chose. Il est sinon plutôt proportionnel, étant ni sauterelle, ni porte-mentaux comme genre de personnes. Non la répartition entre le bas de son corps et le haut est égalitaire. Sur son bras gauche, on peut voir le typique tatouage Quileute. Niveau visage, on a plus tendance à faire attention à son sourire permanent et étonnamment blanc. Il semble s'en défaire rarement d'habitude, et il a bien raison de ne pas cacher ses belles dents alignées. Ses yeux, aux prunelles marrons, s'allument de mille feux et retranscrivent facilement sa colère et une forme d'excitation. Pour en revenir sur son très beau sourire, si je puis me permettre, celui-ci met en avantage ses pommettes saillantes et étirant ses lèvres rosées, celles-ci étant ni trop fines, ni trop grandes ou grosses. La forme de sa tête est plus carrée qu'auparavant aussi, typique de la plupart des adolescent et forme d'idéal à atteindre. Son nez est assez fort mais ne fait pas défaut à l'unité de son visage, puis ce n'est pas ce à quoi on fait le plus attention chez le cher Jake. Ses cheveux ne découpent plus sa figure, ne tombant plus sur les côtés. Et oui, le Black a dû faire sacrifice de sa belle parure de cheveux noirs et longs. Et pour cause, en devenant un loup, Jake dû les couper court. Jared se baissa pour ramasser un objet blanc qu'il montra à son camarade. La chose pendant mollement entre ses doigts. - Complètement fiches, commenta-t-il. Billy l'avait pourtant prévenu. C'était la dernière paire qu'il lui achetait ; il n'a plus les moyens. Jacob va devoir marcher pieds nus maintenant. [ Tentation ] Oh Billy a dû souffrir avec les vêtements de son fils ! Cela ne fait aucun doute. Heureusement que les choses se sont arrangées un tantinet depuis. Il les déchire moins en transformations... On peut alors savoir ce qu'il porte, des vêtements plutôt ordinaires, amples, qui lui permettent d'être à l'aise et non à l'étroit. Souvent de simples t-shirt - quand il veut bien en mettre, bien évidemment - ou marcels, des shorts, des pantalons réduits en shorts et des chaussures tout à fait ordinaires, elles aussi. Ses couleurs sont souvent le noir, kaki peut-être, le gris ? Pas des couleurs flash. Enfin, il fait surtout attention à ce que ce soit pratique et facile à retirer dans les cas d'urgences. Peu étriqués, s'il décide de ne pas prendre le soin de les retirer, pour que le processus soit plus facile... enfin, ça ne ferait aucune différence dans le fond. En somme des habits que mettraient n'importe quel garçon pour une randonnée en forêt, puisqu'il y passe la plupart de son temps. La distinction principale est qu'il n'a pas besoin de vêtements lourds pour se protéger du froid, même en plein hiver alors que la neige tombe. • Où avez vous trouvé le forum ? : Top-site • Code du règlement : Ok by Bella Dernière édition par Jacob Black le Sam 18 Sep - 0:48, édité 2 fois

Jacob Black
Loup Nomade

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Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100% Empty

Sujet: Re: Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100% Ven 17 Sep - 20:49

Suite de l'Histoire : En-dehors de nos cours de moto, nos randonnées et de « comment finir à l'hôpital facilement et d'une façon idiote », j'avais promit à Bella un plongeon du haut d'une falaise à La Push et elle ne l'avait pas oublié. On s'était donc fixé un jour. Mais mes obligations m'avaient retenu et j'avais donc un sacré retard. Les vampires n'attendent pas et rien à voir avec notre excitation à les décimer... Je préfère largement passer mon temps avec... elle. En y repensant, cette journée fut vraiment terrible. La rouquine qu'on pourchassait, la meute et moi, depuis plusieurs jours essayait encore de passer les frontières. Nous savions à présent ce qu'elle cherchait depuis que Bella nous avait renseigné et mon besoin d'en découdre se faisait plus intense alors. Alors que nous la poursuivions, elle se jeta dans les eaux, où les vampires nous dominent, il faut bien l'admettre. C'est à ce même moment que je perçus la pire folie du monde : Bella, dans une eau agitée, seule... Sans oublier la sangsue rousse qui s'était jeté dans la toile agitée. Cette fille était mais vraiment une candidate infortunée au suicide ! Qu'avait-elle fait à Dieu pour que son âme attire la mort comme un hameçon coince les poissons ?! Aussitôt je me jetais pour la récupérer, se fichant bien de mon handicap en ce lieu - handicap était toutefois un bien grand mot. Je nageais, me battais dans ces eaux et perçais dans les profondeurs, je happais son bras alors qu'elle sombrait. La ramenant sur la plage, j'entendais avec réconfort son cœur cogner encore, il fallait juste qu'elle reprenne son souffle et faire sortir l'eau de ses poumons. Tentant de rester calme, j'essayais de la ramener à elle, tapant son dos, quand elle se remit à respirer. J'informais Sam de l'avancement de la situation et par la suite, celui-ci se permit de décamper. Il y avait pleins de choses à faire, notamment prendre des nouvelles de la situation de Harry Clearwater... qui avait eu une crise cardiaque. Une fois assuré que Bella respirait bien, je la portais jusqu'à chez moi en espérant que le repos suffirait à récupérer puisque l'hôpital était encore une fois exclu. L'après-midi ne fut que sommeil... et tristesse également. Quand Billy et Sam revinrent, on comprit que c'en était fini de Harry. Le soir-même, je raccompagnais Bella avant de refaire une ronde, même le deuil n'était pas une raison suffisante au répit. C'est là que le dérapage prit une nouvelle tournure. Cette odeur. Odeur désagréable, piquant, agressant mon nez. Signalant qu'une chose. Qu'une présence. Un Vampire. Bornée, Bella se ficha de mes avertissements alors que je n'avais pas le droit de l'accompagner. Elle entra rejoindre avec espoir un Cullen d'après elle. Je mis longtemps avant de digérer ça et me décider à retourner chez elle, rompant l'interdiction, pour m'assurer qu'elle allait bien. J'étais d'une humeur massacrante, la meute aussi, aillant oublié ses bonnes heures avec Bella avant le retour d'une Cullen. En entrant de force, je remarquais que ça empestait déjà partout de son odeur de cadavre... S'en suivit une dispute et je ne fus même pas capable de partir et lui en vouloir. Je voulais qu'elle me reste. Qu'elle me soit. Un baiser avorté... c'est tout ce à quoi j'eus le droit avant qu'ils ne me la retirent encore. La suite se précipita et je ne compris seulement que Bella devait partir sauver son idiot de Roméo aux dents pointues. Encore lui, toujours lui. La pente raide... Du temps passa avant qu'elle ne revienne, de nouveau tout sucre avec son vampire. Je devais encore me taire. Prendre des distances parfois avec elle, ne rappelant pratiquement jamais, de toute façon, elle avait son vampire maintenant. On renoua cependant, oui, car l'idiot que je suis ne pourrait se passer d'elle. Mais Bella ne pouvait pas se passer de moi non plus, c'était une évidence. Plus le temps passait, plus il était clair qu'elle son attachement à moi n'était pas innocent. Pourquoi ne pouvait-elle pas l'admettre. Ha ! Si seulement j'avais eu le loisir de ne penser qu'à ça. Elle était revenue, d'accord, mais son vampire et elle attiraient toujours autant les problèmes. Il semblait qu'une armée de nouveaux nés semaient la terreur dans le pays. On ne fait pas une armée pour rien et, mis au courant, la meute et moi étions en alerte. Si ces vampires en avaient après Bella, cela annonçait des problèmes à venir. Ils se ramèneraient tous à Forks avec leur soif, sur *nos* terres, pour éradiquer ce qu'il y avait sur leur chemin. Ne comptons pas le fait que les nouveaux-nés étaient dangereux. Vint alors la préparation à la guerre où vampires et loups de la meute s'entraidèrent. Nous avions tout intérêt, nous les Loups, à voir ces vampires morts. Le maître des entraînements fut le vampire dépareillé... Jasper. L'air vaguement dingue mais son expérience était incontestable. On sut comment se comportait les nouveaux-nés vampires et comment les surprendre. C'était un apprentissage qui pourrait s'avérer utile. Le temps passa ainsi. Entre entraînements et profits... Je ne pouvais toujours pas briser ce lien entre moi et Bella. Les derniers jours avant la bataille, il fut convenu que la demoiselle partirait avec moi, pour que je puisse la couvrir et cacher son odeur pour la protéger de la folle aux cheveux oranges. C'est comme ça, qu'avant la guerre, Edward me confia Bella à mon plus grand bonheur. Cela me donnait du temps avant de me battre. Du temps avec elle uniquement. Avant qu'il nous rejoigne... et me la retire à nouveau. La nuit fut dure. La tempête nous assomma et le froid tomba. Le buveur de sang et moi n'en souffrions pas mais Bella... Je me souvins encore de la tête du Cullen quand il me laissa la prendre dans mes bras pour la réchauffer. Le matin vint aussi vite que tout le reste, que ces derniers jours. Je devais bientôt partir pour me battre, me disputant une dernière fois avec Bella. Je ne sais pas pourquoi à ce moment-la, il fallait qu'elle se rende compte que je l'aimais et l'aimerais toujours et que, elle aussi, elle m'aimait. Peu importe l'attachement que l'humaine qu'elle était avait pour ce vampire. Lui arrachant enfin le baiser que j'avais toujours espéré avoir, je fuyais aussitôt me battre, me sentant plus fort qu'auparavant. Cela ne fut bizarrement pas suffisant pour que j'en sorte indemne. Les os brisés, je finissais au sol, alors que, heureusement, l'on prenait le dessus. L'inquiétude gagna tout le monde. Mon père, les amis, Bella même et il fut très difficile d'accepter que Carlisle Cullen me soigne. Il fallut me briser une bonne partie des os de la région touchée pour que le tout se remette en place correctement. Par chance, je me porterais mieux plus vite que nombreux dans ma situation. Je remarquais alors au fil de ma guérison que j'étais reconnaissant envers ce vampire... Carlisle Cullen. Comment était-il concevable qu'il fut un vampire ? Pour enfoncer le clou... Le mariage de Bella. Je n'y crus pas au début, surtout connaissant Charlie et son adoration pour Edward... Et pourtant ! Enfin, c'était pas nouveau, Bella était une entêtée pure souche et je me devais d'être heureux pour elle. Sûrement aurait-ce été plus facile si elle ne se mariait pas avec vampire que je méprisais. Je passais ce jour comme n'importe quel autre, à faire mes rondes. C'est seulement le soir, à la fin de la soirée que je me pointais à son mariage. Nullement sur mon trente-et-un, Bella devrait faire avec. Il sauta d'un arbre prêt à l'accueillir quand il la vit. Plus belle que jamais... Magnifique. Resplendissante. Aurait-elle été aussi belle si c'était son mariage à lui-même avec Bella ? Il n'essaya pas toutefois de s'imaginer en mari, elle était lié à son vampire, là était son choix. Il tenterait de l'accepter. Dansant à l'écart de tous, nous passâmes un dernier moment libre ensemble. Avant qu'on ne se dispute encore... Bella voulait devenir un vampire. Ce n'était pas nouveau ça, mais pire... Bella voulait une vraie lune de miel... Je ne pus me contrôler. Ce fut la crise, mes membres se mirent à trembler, mon corps se réchauffa, ma tête refusa les autres informations et je l'attrapais. C'était une pure folie ! Du n'importe quoi ! Et cet idiot la laissait faire. Mais je n'y croyais pas... Bientôt Sam débarqua, sentant que ça dégénérait. Seth se joignit aussi à la scène alors qu'Edward demandait que je lâche... sa femme. Je me souviens de mes morts... Jacob - « Je vais te tuer » J'aurais aimé. Surtout sachant ce que les prochains jours auraient impliqués. Il allait donc courir le risque de faire cet acte alors que Bella pouvait mourir à tout moment. Cela me rendit fou et c'est comme ça que Seth et Sam me firent disparaître de là, avec bien des peines. J'avais raison. Cette histoire n'apporterait qu'une quantité de problèmes. Le temps passa. Je me demandais à chaque fois si Bella était en vie ou morte, son souhait exaucé. Peut-être transformé prématurément dans le meilleur des cas ? Je devenais fou. Et comme quand elle vint pour la première fois vivre à Forks, Bella fut de retour. Sauf que ce fut la panique. Je croyais entendre un scénario fou où Bella serait soi-disant morte alors qu'elle était devenue un vampire. Mais quand Sam nous appela et nous demanda d'écouter Seth... Une maladie ? C'était ça l'idée alors ? La faire mourir de maladie. Non... pas déjà, même si je m'y attendais. Nous pensions tous effectivement que Bella allait être transformée bientôt et il n'y avait que moi que ça révoltait. Pour moi, le pacte était rompu ! Nous devions arracher la tête à ce Edward. Bien-sûr, mon avis était biaisé. Seul, je décidais de partir à l'assaut des Cullens. Je n'avais pas la prétention de croire que je réussirai à les tuer tous mais au moins de venger et soulager ma douleur, ma perte future. J'étais la rage en personne, un tourbillon de ressentiment, plus qu'une cicatrice vivante. C'était dans un état fou que j'approchais la villa. C'est Carlisle qui m'accueillit et je fus nettement déçu. Edward était celui que je voulais anéantir. Carlisle, je ne pouvais rien lui faire. Trop humain. Puis je lui devais mon rétablissement. Son comportement, notre échange installa le doute et quand la voix de Bella certifia que je pouvais entrer, j'étais dans le trouble. J'entendais un cœur battre, je percevais une odeur différente, agréable. Vite je vis les couleurs de la vie dans cet endroit terne. Bella. En vie. Humaine... et énorme. Son ventre était gonflé d'une bosse et tout sembla s'arrêter. J'étais encore plus hébété. Je ne prêtais même pas attention à Edward alors qu'il était ma cible il y a une minute de ça. J'essayais de comprendre, de trouver une explication logique à ça ! Elle ne pouvait pas avoir prit du poids, même si j'aurais préféré que ce soit ce cas-la plutôt qu'un second. Un second qui supposait qu'elle fut enceinte. Pas ça ! Elle ne pouvait pas en être déjà à cet avancement dans sa grossesse. Cela ne faisait qu'un mois depuis le mariage ! Et pourtant. Bella était si malade et sûrement à cause de la chose en elle. Mon âme cria. Edward était la cause de tout ça. Soudain, à cette pensée, le concerné me demanda à sortir dehors. C'était parfait ! J'allais pouvoir en découdre de lui. L'anéantir. Effacer cette erreur de l'histoire de ce monde. Il me signala qu'il me laisserait faire, ce qui ne me toucha même pas, je me fichais de ses états d'âmes. Seulement voulait-il que je l'aide... Comme nous voulions tous les deux anéantir la chose, je ne m'opposais pas et acceptais... Promettant de le tuer plus tard. Il n'objecta pas. Le problème fut que la meute sut. Plutôt de voir ça comme un soulagement de la condition de vampire de Bella, il s'enflammèrent. Je n'y comprenais rien, ils ne voulaient pas les toucher plus tôt et maintenant, ils montaient déjà des plans pour les attaquer et tuer la chose. Mais... Tuer la chose... c'était tuer Bella aussi non ? Vaguement ils invoquèrent que c'était un sacrifice terrible mais campèrent sur leur position d'attaque. N'y tenant pas je ruminais mon désaccord. Avant l'attaque, je décidais de désobéir, cherchant en moi mon pouvoir d'Alpha... pour pouvoir désobéir à Sam. Vite je renonçais à la meute, La Push, mes meilleurs amis et me hâtais à prévenir mes anciens ennemis. Je ne restais pas longtemps seul. Seth se joignit à moi, se rangeant dans « ma » meute. Suivit ensuite Leah, joignant son frère et voulant échapper à Sam et la douleur qui allait avec. Ce ne fut pas agréable au début mais vite, la situation devint presque supportable si on oubliait le monstre qui dévorait ma Bella. L'idée me révulsait toujours surtout en sachant que Blondie ne simplifiait pas les choses. Bella se mettait à boire du sang après avoir été incapable d'avaler quoique ce soit que ce monstre voulut bien lui accepter. Je devenais dingue à savoir que bientôt, ce truc horrible allait la tuer. Alors que j'imaginais avoir 4 jours, la chose déchira violemment la future mère. Désarmé, je voyais Bella perdre des couleurs, en admettant qu'elle en eut encore. Progressivement, elle perdait la vie alors qu'on la changeait de pièce. Ses yeux s'injectèrent de sang et la douleur semblait la ramener à la vie impitoyablement à chaque fois. Je devais la réanimer pendant que le Cullen extirpait l'horreur du ventre de sa femme. Plus rien, il n'y avait plus rien. Plus de souffle. Plus de battements de cœur. Plus de couleur sauf le rouge vif du sang. Son corps était meurtrit et n'avait plus rien de la vie. Notre lien même avait disparu. La colère reprit possession de moi, comme si c'était la seule chose qui restait dans ma propre carcasse vide. J'abandonnais à Edward le corps sans vie de ma défunte meilleure amie, alors qu'il pensait pouvoir encore la sauver. Moi, je n'avais en tête que l'envie de sortir. Dehors, le dehors m'appelait. J'avais besoin d'air, de me transformer, de courir et hurler à la mort. Mais n'atteignant même pas la porte, une force brute m'attirait. Je voyais alors l'objet du malheur avec l'autre idiote de blonde. C'était cette chose qui avait tué sa propre mère. Je me rendis compte que tout en moi me forçait à ce soi-disant bébé. Tout en moi me disait d'aller à lui et lui régler son compte. Je m'apprêtais à le décimer lui et la blonde au passage quand... Un seul regard. Tout me rattachait soudain à ce... bébé. A cet être. Il devenait bizarrement tout. Et mes intentions en comparaison ne pouvait même pas se nommer par le mot « rien ». Renesmée était tout. Tellement tout qu'elle englobait également le rien. Plus rien après ça ne compta réellement. La bataille pour sauver ce que j'avais détesté et qui était mon être le plus précieux à présent ne valait rien en comparaison de ce sentiment. D'ailleurs, nous n'eûmes même pas à nous battre. J'espérais alors commencer une nouvelle vie. Avec pour centre ma Nessie. Mais je l'ai déjà dit, à propos de ma vie... « La vie est nulle, et ensuite on meurt. Tu parles ! Je n'aurais pas cette chance. » [Révélation, Livre 2 : Jacob, Prologue] Dernière édition par Jacob Black le Sam 18 Sep - 0:35, édité 3 fois

Isabella S. Cullen
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Sujet: Re: Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100% Ven 17 Sep - 21:07

Bienvenu, ta fiche est magnifique -. As-tu fini ?

Jacob Black
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Sujet: Re: Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100% Ven 17 Sep - 21:12

Étant vraiment maniaque, je t'avouerai que j'en suis loin encore niveau histoire ! Mais je vais essayer de ne pas éterniser mon texte ^^ Merci au passage =)

Isabella S. Cullen
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Sujet: Re: Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100% Ven 17 Sep - 21:21

Ok Alors préviens moi quand tu auras terminer.

Jacob Black
Loup Nomade

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Sujet: Re: Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100% Sam 18 Sep - 0:40

Voilà qui est fait ! Je pense avoir terminé ma fiche ^^

Isabella S. Cullen
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Sujet: Re: Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100% Sam 18 Sep - 10:17

Super! Tu es validé Il te reste plus qu'à allait lire et approuver le règlement.

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Sujet: Re: Le Loup est dans le bois █ Jacob E. Black █ 100%

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